Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Sein-former" sur le cancer

"Sein-former" sur le cancer
  • Tout savoir sur le cancer du sein: au cœur de l'actualité, nous rassemblons toutes les informations qui vous seront utiles. Apprenties-journalistes, nous irons à la rencontre des acteurs majeurs concernés par cette maladie.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
5 mars 2009

Le point sur « le gros bras »

Appelé aussi lymphoedème, il s’agit d’un évènement qui peut survenir à la suite d’un traitement chirurgical du cancer du sein.

Lors d’un traitement du cancer du sein (consultez l’article ci-dessous), il peut arriver que la tumeur envahisse les tissus voisins. Ce cas de « métastases » peut aussi provoquer une ablation des ganglions lymphatiques (situés au niveau de l’aisselle.) La destruction de ces vaisseaux provoque un « gros bras » ou « lymphoedème secondaire. » C’est-à-dire que le liquide lymphatique est en trop grande quantité et provoque un œdème au niveau de la main et du bras, déclenchant ainsi un gonflement musculaire et un enraidissement. Ce phénomène peut se déclencher aussitôt après l’intervention, comme se manifester 4 à 6 semaines après, voire même 18 à 24 mois.

Se prévenir du « gros bras »

gros_plan_seins_2226991_1350Pour éviter toute réaction violente après traitement, il est conseillé de :

-Maintenir le bras opéré surélevé et éviter les mouvements et efforts brusques ou inutiles

-Soigner quotidiennement sa peau et prendre les précautions nécessaires en cas de blessures ou infection

-Eviter les trop grandes variations de températures

-Eviter de comprimer son bras par un objet ou vêtement trop serré. Les prises de tension artérielle ou prises de sang sont fortement déconseillée du côté opéré.

Il est bien-sûre recommandé de signaler au médecin traitant tout gonflement, démangeaison ou autres problème qui serait éventuellement dû à l’opération.

A.G

Publicité
Publicité
5 mars 2009

L’Algérie ouvrira son premier centre de dépistage

Le premier centre de dépistage du cancer du sein sera inauguré le 8 mars prochain. Symbole fort puisqu’il s’agit aussi de la fête internationale de la femme.

carte_algerieLa gente féminine sera à l’honneur ce samedi, même en Algérie qui ouvrira les portes du premier centre de dépistage du cancer du sein situé à Boumerzoug (Constantine). Une avancée qui n’est pas sans conséquences. Près de 3500 femmes seraient touchées par la maladie chaque année, selon le site d’information El-Annabi. Cet important chiffre était dû à l’absence de structures permettant de dépister à temps la maladie.

Plusieurs spécialistes sont d’avis pour préciser que le matériel sophistiqué ne suffit pas. D’où l’utilité d’y inclure un personnel spécialisé, de préférence de sexe féminin. En effet, la plupart des femmes se sentiraient bien plus en confiance de se faire ausculter par une femme, plutôt que par un homme. Et, le personnel féminin sera, sans doute, plus apte à convaincre les patientes de la nécessité d’un dépistage dès l’âge de 40 ans.

Alexandra Guellil

11 février 2009

Le cancer du sein au Louvre

Evelyn Satterlee, Anglaise opérée du mastectomie en 1991 a décidé de poser nue devant une amie peintre, Heath Rosseli. Le but est de montrer qu'une femme avec un ou deux seins en moins reste une femme à part entière. Ce tableau, intitulé Evelyn, sera bientot exposé au musée du Louvre lors de l'exposition "Le nouveau visage du cancer du sein".

11 février 2009

Lien entre hormones et cancer du sein

Les hormones augmentent les risques de cancer du sein. C'est la conclusion d'une étude américaine publiée le 5 février dernier dans le New England medecine Journal.

Les femmes ménopausées suivant une thérapie hormonale combinée d'œstrogènes et de progestatifs pendant au moins cinq ans doublent leurs risques de contracter un cancer du sein. Selon le docteur Marcia Stefanick, professeure de médecine à l'université de Stanford (Californie) co-auteure de l'étude, "Ces données établissent de façon très convaincante le lien de causes à effets entre la pathologie et la thérapie". Nuance. Un an après l'arrêt du traitement, la menace baisse de 28 %. Le plus grand risque de contraction ne dure donc qu'un an. "Le problème disparait une fois que les femmes arrêtent le traitement hormonal, alors que les tissus des seins reviennent à la normale", ajoute le docteur Stefanick.

Le docteur Stefanick est catégorique. Ce ne sont pas les œstrogènes ou les progestatifs seuls qui sont mis en cause, mais bien la combinaison des deux. Pour réaliser cette étude (en 1999), les médecins ont analysé deux groupe composés de plus de 15.000 femmes chacun. Elles devaient prendre de l'œstrogène et des progestatifs ou un placebo. Les résultats dans les deux groupes ont été similaires, c'est pourquoi le test a été arrêté plus tôt que prévu au bout de trois ans, les médecins ayant constaté l'évidence de l'accroissement des risques. Cette étude a créé le désengouement pour les traitements hormonaux partout dans le monde. Selon les statistiques américaines, le recours aux hormones durant la ménopause  est passé de 60 million en 2001 à 20 millions en 2005. Et aujourd'hui, les traitements hormonaux sont de durées limitées, notamment en cas de bouffées de chaleur insupportables.

En France, une étude est en cours pour montrer que les risques de cancer du sein varient en fonction du traitement hormonal. Certaines molécules auraient un moindre impact.

ASL

28 janvier 2009

Du progrès dans la détection du cancer du sein

Publicité
Publicité
28 janvier 2009

Cancer : une carte pour repérer les différentes tumeurs

2701_cancerLe nombre global de décès provoqué par le cancer aurait augmenté alors même que le risque individuel de mourir est moins important. Expliqué par l’augmentation et le vieillissement de la population française, ce résultat a été publié par L'Atlas de la mortalité par cancer en France métropolitaine (réalisé par l'Inserm, le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès et l'Institut national du cancer).

L’étude révèle que « de 1970 à la fin des années 1980 », les hommes étaient plus touchés que les femmes. Ce n’est qu’à partir des années 1990 que le nombre de malades aurait commencé à varier en fonction des sexes et du type de la tumeur. Pour exemple : nous avons plus de chance de mourir d’un cancer du sein ou du poumon que d’un cancer de l’estomac en fonction que l’on soit une femme ou un homme. Mais, ce qu’il y a d’encore plus étonnant avec cette enquête, c’est la répartition de la maladie en fonction des zones géographiques.

Alors qu’au nord-ouest ce sont les cas de tumeurs de l’appareil digestif qui dominent, au nord-est, ce sont plus ceux de l’appareil respiratoire et de la vessie. Cette carte a comme avantage de déterminer les zones les plus touchées par les différents cancers, même si l’étude n’en n’explique pas les causes. Peut-être peut-on dans ce cas supposer que les conditions de vie, les différences de climat exception faite de l’accès au soins ou de la répartition de la population sont des causes possibles à cette répartition géographique ?

Pour aller plus loin :

  • "Le cancer tue plus dans le nord", Le JDD.fr

  • "Cancer : la carte qui dérange", Le Point.fr

Alexandra Guellil

26 janvier 2009

Cancer du sein en Europe: la Belgique la plus touchée

Un rapport, publié le 22 janvier 2009 par la Commission européenne,montre que de tous les pays d'Europe, c'est la Belgique qui est proportionnellement la plus affectée par le cancer du sein. En 2006, on recensait 138 cas de cancer du sein sur 100 000 femmes. La Belgique devançait de peu l'Irlande qui comptait cette année-là 131 cas pour 100 000 femmes.

En ce qui concerne les taux de mortalité du cancer du sein, nos amis belges arrivent en seconde position avec 33,5 décès pour 100 000 femmes en moyenne, juste derrière le Danemark avec 34,5 décès.
Le Dr Weys tient à préciser que les cancers du sein sont de moins en moins souvent mortels. En 2006, un peu plus de 9000 cas ont été diagnostiqués et 2600 femmes en sont mortes.

Jennifer Roios


26 janvier 2009

Trop de sucre favoriserait le risque de cancer du sein

Une étude menée auprès de 93 000 femmes établit plus précisément le lien entre le taux d'insuline élevé (hormone qui régule le sucre dans le sang) et le risque de cancer du sein.

Cette étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute en décembre 2008 expliquerait pourquoi les femmes ménopausées atteinte d'obésité sont plus susceptibles d'avoir un cancer du sein.  Les taux d'insuline et d'oestrogènes plus élevés favoriseraient la maladie (surtout pour les femmes dont l'IMC est supèrieur à 30)

Pour le Dr Servan Schreiber, responsable de cette étude, les résultats confirment bien l'importance d'une alimentation trop sucrée dans la survenue de certains cancers. Il explique qu'il est donc "important de communiquer auprès des patients déjà atteints d'un cancer sur l'importance d'adopter un régime alimentaire à index glycémique bas, afin de réduire la sécrétion d'insuline et son influence néfaste sur la croissance des céllules cancéreuses".

Cette étude est l'occasion de rappeler l'importance d'un dépistage précoce. A noter que lé Sécurité Sociale prend en charge à 100% une mammographie tous les deux ans pour les femmes agées de 50 à 74 ans.

Jennifer Roios

15 janvier 2009

La vie à tout prix, le 24 janvier à 9h45 sur arte

Mardi 13 janvier, arte diffusait dans son émission Thema, un reportage sur une famille touchée de génération en génération par le cancer du sein et des ovaires, La vie à tout prix. Vous n'étiez pas devant votre poste de télé à 20h 45? Pas d'inquiétudes, ce reportage sera rediffusé le 24 janvier à 9h 45.

14 janvier 2009

Vaincre le cancer du sein, mon combat de femme, Thérèse Nehr

A l'instar de milliers de personnes qui l'ont traversé, ou la traverseront, Thérèse Nehr a vécu l'expérience du cancer. Cancer banal dans sa gravité, avaient précisé les médecins, classique en somme. Et qui aurait pu être mortel ! Heureusement, " cancer " ne signifie pas toujours " mourir " : chaque jour, des centaines de malades sortent des hôpitaux guéris de ce mal que l'on dit implacable et dont la simple annonce plonge ceux qui en sont atteints dans un désespoir absolu. Statistiquement, il est reconnu qu'une femme sur onze sera atteinte par un cancer du sein, et l'on sait que, décelé à temps, il a de grandes chances de guérir. C'est donc une nécessité de développer sans tarder une politique préventive de dépistage précoce. Cet ouvrage est le témoignage d'une femme dont le parcours rejoint celui de tant d'autres. Le cancer de Thérèse Nehr était considéré comme grave au départ, elle a donc dû subir toutes les étapes de soins : radiothérapie, mammectomie et chimiothérapie. Deux années de lutte, de doutes, d'angoisse, d'émotions qu'éprouvent toutes les femmes dans cette situation... Aujourd'hui, son cancer est déclaré " stabilisé " par le corps médical, autant dire " guéri ". " Je souhaite que mon témoignage atteigne de nombreuses femmes dont je me sens sœur et solidaire, afin qu'elles puissent faire face à la maladie et l'affronter sans détour. " therese

Mère de quatre enfants, THÉRÈSE NEHR est conseillère en communication et en relations humaines. Elle donne régulièrement des conférences autour du thème de la communication.

Paru en février 2007 aux éditions Privat

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité